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La page sombre des relations entre les États-Unis de Donald Trump et le continent se tourne. L’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche devrait restaurer des relations économiques plus dynamiques. Même si le concept d’«America First» restera dominant. L’Afrique devra se montrer plus attractive.
La pandémie précipite la révolution numérique: enseignes traditionnelles et fintechs multiplient les innovations pour basculer dans une nouvelle ère.
Longtemps considérée comme une fatalité et un fléau, celle-ci fait vivre 85,8 % des actifs africains. Pour doper la croissance et la création d’emplois, les autorités et les bailleurs de fonds multiplient les stratégies pour l’intégrer dans l’économie réelle.
Depuis 2005, la société de recrutement Aldelia a mis en relation 55000 Africains avec des entreprises. En avril, son fondateur a lancé Areeba Jobs, première plate-forme de matching professionnel sur le continent. Il nous livre ses impressions sur la reprise postpandémique, la future zone de libre-échange continentale et le marché de l’emploi.
La crise mondiale a mis à nu l’échec du modèle économique de l’Afrique et aggravé ses faiblesses. Des voix s’élèvent pour tirer des leçons de cette période compliquée et opérer à de profondes transformations.
Pionnier des envois de fonds en ligne, le britannique se renforce en Afrique en rachetant pour 500 millions de dollars Sendwave, autre concurrent des transferts 100 % numérique.
Solutions face aux devises régulièrement dévaluées et aux coûts de transaction élevés, les cryptomonnaies séduisent les Africains, particuliers comme entreprises.
Les États-Unis tentent d’enrayer l’irrésistible ascension de la Chine en Afrique et d’y restaurer leur influence économique. Une contre-offensive qui passe par la prise de contrôle des leviers de financement sur le continent. Cible prioritaire, la Banque africaine de développement (BAD).Un boulevard s’ouvrait à lui. Akinwumi Adesina, le premier Nigérian président de la BAD, avait un tapis rouge déroulé devant lui pour décrocher, le 31 août, un second mandat de cinq ans à la tête de la banque panafricaine. Il demeure le seul candidat à sa propre succession, mais l’homme est fragilisé, propulsé dans un combat qui le dépasse. Car la guerre économique entre les États-Unis et la Chine traverse aussi l’Afrique. Et côté américain, la BAD est une pièce maîtresse à contrôler dans cette bataille.
L’année 2020, très incertaine, risque de peser lourd sur les places du continent. Braderie à la Bourse de Johannesburg (JSE) depuis le 11 mai. Afin de redonner un peu de vie à la première place financière du continent, la JSE a offert aux entreprises cotées ou cherchant à lever des fonds la réduction de 50 % des frais de négociation, de compensation et de règlement ; des délais de paiement prolongés de trois à six mois sans intérêt pour les sociétés en difficulté ; et la diminution de 25 % des frais pour les petites entreprises qui cherchent à lever des capitaux. Des mesures qui « visent à stimuler la liquidité et à soutenir ce nœud vital de notre économie », a justifié Leila Fourie, directrice générale de la Bourse sud-africaine.