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Les chefs traditionnels et la décentralisation

Par zlimam, sqdsqdsq
Publié le 22 février 2011 à 11h44
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Interrogé sur les  « aspects traditionnels et moraux des initiatives de développement local et d’emploi », Sa Majesté Osagyefuo Amotia Ofori Panin Okyenhene, de la République du Ghana, a préféré se servir de la demi-heure qui lui était impartie pour faire valoir la pertinence encore actuelle de l’autorité des chefs traditionnels. « Nous dirigions nos peuples bien avant l’arrivée de l’homme blanc, mais nous ne pouvons pas continuer à vivre dans le passé » a-t-il expliqué avant de préciser : « aujourd’hui, le rôle des rois est devenu polémique, notamment au Ghana, devenu une République, car la loi ne définit pas le rôle des chefs traditionnels, rendus annexes au gouvernement central ».
Même « au niveau local, a ajouté Sa Majesté Yamontche Sossoh Cyprien, roi de Savalou au Bénin, « dès qu’il est élu, le maire ne reconnaît plus la chefferie traditionnelle, alors que nous devrions pouvoir résoudre les problèmes de la communauté ensemble ».


Garants de la culture traditionnelle
D’autant que « nous devons toujours protéger nos gens, poursuit Sa Majesté Osagyefuo Amotia Ofori Panin. Comment ? Par notre autorité morale, historique, et surtout parce que notre autorité est acceptée par le peuple comme pertinente. Nous devons maintenir cette...

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