Aller au contenu principal
IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA

« UN SENTIMENT RÉEL DE DÉLIVRANCE »

Par empontie
Publié le 10 juin 2014 à 14h40
Share

Il a prêté serment le 4 septembre 2013. Et se veut le président actif, entier, militant, d’un Mali réunifié et debout. Entretien sans faux-fuyants.

C’est un dimanche soir. Il fait nuit. Le palais de Koulouba est calme, mais la sécurité, discrète, veille. Le président nous reçoit dans un des salons de l’étage, simple et moderne. Son directeur de cabinet et fidèle collaborateur, Mahamadou Camara, est présent. Ibrahim Boubacar Keïta est détendu, jovial et extrêmement courtois, à la mode ouestafricaine. Il plaisante avec le maître d’hôtel qui oublie une serviette en servant des rafraîchissements. Mais devient très sérieux dès que le micro est en marche. Durant un peu plus d’une heure, il n’esquive aucune question, habile, fin politicien, pesant et soupesant ses paroles et leur intonation. Il montre que dorénavant c’est lui qui gère, résolument. Il insiste sur l’impunité zéro, sur la restauration de l’armée, mais aussi sur ses bonnes relations avec la France et les pays voisins du Mali en crise. Il parle aussi des attentes de la rue et de l’urgence d’améliorer les conditions sociales. Puis il regarde sa montre en souriant. Il est 21 heures. Le lendemain matin, il part à Mopti. Et de nombreux dossiers sont encore...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article