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Tunisie : Les troubles fêtes

Par fridah
Publié le 6 août 2019 à 08h54
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Le scénario paraissait écrit d’avance.Les élections de l’automne 2019 devaient se jouerentre les ténors politiques, bien installés, issusde la révolution. Et voilà que le ras-le-bol général suscite des vocations bien décidées à bouleverser la donne.
 
Les choses semblaient plus ou moins écrites, agencées, organisées. Et voilà que les sondages viennent bouleverser le scénario prévu pour les élections législatives d’octobre 2019 et la présidentielle de novembre. Les deuxièmes de la Tunisie post-révolution. « C’est une tendance mondiale de rejet des partis avec la montée concomitante des antisystèmes qui se met en place », précise Hassen Zargouni, directeur général du cabinet Sigma Conseil, en faisant référence à Nabil Karoui, Kaïs Saïed et Abir Moussi, qui arrivent dans le trio de tête pour la présidentielle. À cela s’ajoute la montée en puissance de personnalités de la société civile, comme la talentueuse et ambitieuse Olfa Terras Rambourg, qui ne dit pas tout justement sur ses ambitions… Ces acteurs de la nouvelle vague, ces trouble-fêtes, ces candidats – Nabil Karoui a officiellement annoncé sa candidature le 27 mai –, ces profils atypiques ont des allures d’ovnis dans le ciel politique, mais ils sont dans l’air du temps. Ils symbolisent la méfiance exprimée par les...
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