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SYRIE ALEP DE GUERRE LASSE

Par Michael.AYORINDE
Publié le 25 avril 2013 à 13h48
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Un voyage au bout du chaos, dans une métropole historique du Moyen-Orient réduite en ruines, une capitale économique coupée en deux, avec d’un côté les soldats fidèles à Bachar al-Assad et de l’autre l’Armée libre. Le danger de toutes parts. La bataille d’Alep racontée par notre photographe. Exclusif.

Avant même que d’entrer dans le pays, organiser un reportage à Alep, dans le nord, se révèle une épreuve de longue haleine, nécessitant plusieurs semaines de négociations à distance. Surtout quand le journaliste est d’origine syrienne, ce qui est mon cas et ce qui ne facilite pas la prise de contact avec les rebelles.

D’abord à cause de la paranoïa ambiante. Ils se méfient en effet des journalistes syriens ou libanais, trop « perméables » selon eux aux pressions des services de renseignements du régime de Bachar al-Assad, et qui pourraient révéler des positions, des noms, et mettre en danger telle ou telle brigade.

En revanche, une fois la frontière turque franchie, avec son poste de Bab Assalameh aux couleurs de la Syrie libre, la route vers Alep se révèle alors très courte : moins d’une heure de trajet. On traverse Azaz, ville martyrisée, aux rues jonchées de tanks brûlés et à...

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