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Rwanda, le système Kagamé

Par Michael.AYORINDE
Publié le 22 février 2011 à 22h51
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L’arrivée à l’aéroport international de Kigali donne le ton. Des panneaux vidéo affichent les mots : « Corruption zéro », d’autres rappellent qu’« Aller voter est un devoir civique ». Premier constat simple : on est au Rwanda, à la veille d’une échéance présidentielle. Plus loin, un douanier courtois vous demande de lui donner le sac en plastique que vous avez à la main. Ici, aucune matière de ce genre n’entre et l’on a développé petit à petit des usines à papier locales qui fournissent les emballages pour le pain, les fruits et tout ce que l’on peut consommer ou transporter. Au pays de Paul Kagamé, président élu au suffrage universel il y a sept ans, force est de reconnaître qu’une certaine idée de la discipline personnelle et collective a fait son chemin…

Kigali ressemble à une jolie ville de province européenne vallonnée, entourée de collines, avec ses routes bitumées de frais, ses espaces verts, ses lotissements bien rangés, et une propreté tout à fait déconcertante pour les habitués des cités bruyantes et désordonnées d’Afrique. Les piétons doivent obligatoirement être chaussés, sous peine d’amende, les conducteurs ceinturés. Et chaque Rwandais se plie à la règle.

Aucune échoppe serinant de la...

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