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PERSPECTIVES

Réinventer l'Algérie ?

Par Akram.BELKAÏD
Publié le 1 novembre 2017 à 13h38
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Cinquante-cinq ans après l’indépendance, le pays est confronté à une crise multiforme. Succession, modèle économique, éducation, environnement, influence, les défis sont immenses. Les opportunités aussi. 
 
1. La succession d’Abdelaziz Bouteflika
 
Plus le temps passe, plus les rumeurs sur la dégradation de l’état de santé du président courent et plus les hypothèses sur sa succession se multiplient. On le sait, la liste des impétrants inclut Saïd Bouteflika, le frère, mais aussi nombre d’anciens Premiers ministres (Mouloud Hamrouche, Ali Benflis…) sans oublier l’actuel chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Officiellement, le président est toujours aux manettes du pouvoir.
Certains pronostics tablent sur un militaire qui pourrait être l’actuel chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah. Même si la question alimente nombre de discussions, les Algériens n’accordent finalement que peu d’intérêt à ces conjectures.
 
Pour eux, ce qui prime, c’est que cette succession annoncée se déroule sans violence. Pour les plus anciens, cela rappelle les craintes de la population alors que le président Houari Boumediene (1965-1978) était au plus mal. Finalement, le « pouvoir » avait réussi à surmonter ses divisions et la désignation de Chadli Bendjedid, voulue par l’armée, avait fait consensus. Près de quarante ans plus tard, la situation a changé...
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