Notre dernier entretien avec Omar Bongo Ondimba

Nous sommes fin octobre, c’est l’oppressante saison des pluies, et Libreville se retrouve gris et humide. Ce qui ne perturbe pas l’ambiance électrique et électorale qui agite la capitale et ses salons. La semaine présidentielle a été surchargée. Déclaration de candidature. Puis présentation du comité de campagne. Puis réunion de soutien des femmes... Sans parler des multiples visiteurs de marque, locaux et étrangers, qui se bousculent au palais. Chacun se place, chacun cherche son rôle... En tous les cas, le boss est trop occupé. Il ne nous recevra donc que le week-end, chez lui, dans le quartier résidentiel de la Sablière. Ce qui est une bonne nouvelle. Les chefs sont souvent plus détendus dans leur univers familial et privé. Et comme chacun le sait, voir Omar Bongo Ondimba au palais est une sacrée épreuve de patience...
Nous voilà donc samedi après-midi, à sa résidence, une très jolie villa, imposante mais qui n’a rien d’un palais, inspirée du style des maisons de Marrakech. Comme prévu, le président est en forme, en tenue décontractée (survêtement), entouré de ses enfants et de proches. On dit bonjour, on va s'asseoir dans le jardin, à l’abri des gouttes. Magnéto...

Am : Si, demain, vous êtes...