Mehdi Qotbi à cheval entre les mondes

Un talent de peintre indéniable, maître de la calligraphie et d’une sorte de postmodernisme oriental. Un talent tout aussi impressionnant de communicateur, de marketeur, un petit génie des relations publiques. Il défend bec et ongles le royaume, où il s’est réinstallé après de longues années parisiennes. Il profite de son appartement de Casa, de ses escapades à Bouznika et à Marrakech. Il n’oublie pas la capitale française, où tout lui rappelle qu’il fut ici l’un des meilleurs lobbyistes du Maroc.

Qotbi, c’est l’artiste, avec du flair, un sens de l’opportunité, du mouvement, c’est l’énergie, l’optimisme, une vraie rage de vivre et d’aller de l’avant. Quelque chose d’un petit peu exagéré, mais qui lui permet de faire bouger les lignes. Son auto biographie Palette d’une vie (éditions Le Fennec, Casablanca) a fait un tabac et elle a été reprise récemment en feuilleton par un grand quotidien marocain.

Prochaine actualité de notre ami, la sortie, fin octobre, d’Écrits et Esprits (éditions du Chêne, Paris), préfacé par Tahar Ben Jelloun et par Frédéric Mitterrand. Un travail novateur sur le dialogue des cultures, le dialogue entre Orient et Afrique, entre culture arabe et culture noire. En calligraphie, évidemment. Bienvenue, cher Mehdi, dans les voyages culturels transsahariens…

Par Zyad Limam