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Marc Rennard : VOIR AU-DELÀ DES RESSOURCES NATURELLES

Par Michael.AYORINDE
Publié le 13 décembre 2012 à 17h11
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Tunis, Abidjan, Dakar, Kin... Le leader mondial des télécoms est présent sur (presque) toute la zone. Et le patron de l’international connaît bien son territoire. Entretien avec un afro-optimiste convaincu qui reste « mobilisé ».

AM : La presse internationale parle beaucoup d’une Afrique émergente, du continent de demain. Êtes-vous un afro-optimiste, un afroréaliste ou un afropessimiste?

es visions sont devenues quelque peu caricaturales au regard du chemin parcouru ces dernières années : 5,1 % de croissance annuelle du PIB africain sur la dernière décennie et 6 % attendus en 2012. Les jugements globaux sont assez peu perti- nents, tant les situations sont variables d’un bout à l’autre du continent. Il y a plus de dif- férences et d’éloignement géographique – entre la Guinée-Bissau et Maurice qu’entre la Grèce et les Pays-Bas. L’Afrique n’est pas un pays ! À choisir, mon opinion serait celle d’un « optimiste actif ». Même si beaucoup de chemin reste à parcourir, « l’heure des lions » a sonné, comme le titrait en 2010 une étude du McKinsey Global Institute.

La mondialisation représente-t-elle une chance ou un danger pour l’Afrique?

L’ouverture au monde est préférable au repli sur soi et à l’exclusion. De toute façon...

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