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Le Sénégal face au paradoxe de l'abondance

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Publié le 4 février 2019 à 16h28
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Le pays pourrait devenir le 5e producteur de pétrole d’Afrique de l’Ouest à partir de 2022. Attendant cette manne, il se prépare à gérer le cash-flow. Reste à échapper aux effets pervers de la rente…
 
Le compte à rebours est engagé. À partir de 2022 ou 2023, le Sénégal devrait basculer du statut de pays qui consacre environ 10 % de son PIB à sa facture pétrolière à celui d’un pays qui regorge d’or noir et de gaz. « En intégrant les récentes découvertes en Côte d’Ivoire, au Liberia, au Ghana et en Mauritanie, il est envisageable que le Sénégal devienne le 5e eldorado pétro-gazier de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2023. Les réserves sont en effet estimées en 2018 à 473 millions de barils de brut et 700 milliards de mètres cubes de gaz naturel », relève Stéphane Essaga, le directeur du Centre africain de recherche sur les politiques énergétiques et minières (Carpem). Et selon une estimation établie en juin dernier par le directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), les recettes attendues s’élèvent à plus de 16 000 milliards de francs CFA (25 milliards d’euros) sur trente ans. Comment négocier ce virage sans sortie...
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