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La vague verte

Par Michael.AYORINDE
Publié le 17 janvier 2012 à 21h52
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Un an s’est passé depuis les premières émeutes dans le Centre et le Sud tunisien. Un an, douze mois, et tout a changé ou presque dans le monde arabe. Des régimes autocratiques, soutenus par un Occident frileux, basés sur un cocktail répression-paternalisme-libéralisme économique, ont été balayés. La fuite de Ben Ali, Moubarak sur son lit devant ses juges, Kaddafi lynché par une foule de miliciens… ces images de la puissance jetée à terre resteront dans les mémoires. Tous les pays ont subi l’impact, à l’exception, relative et peut-être temporaire, de quelques émirats du Golfe.

Les réseaux des pouvoirs traditionnels sont déstabilisés. Les systèmes arabes, issus de la décolonisation, modelés par les mythes nationalistes ont été « déconstruits ». Les anciens équilibres, internes et externes, les alliances, les liens géostratégiques, ont été remis en question. C’est une véritable révolution. On ne sait pas où vont « les mondes arabes ». Tous les pays sont différents. Toutes les histoires sont différentes.

Mais trois enseignements émergent. Le concept de « zaïm », de président toutpuissant de la nation, doté de la clairvoyance absolue, est mort, rejeté, par le peuple et par les élites. Deuxièmement, les Arabes d’où qu’ils soient, de Casablanca à Damas...

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