L’uranium ne trouve plus acheteur
L’uranium ne trouve plus acheteur La filière nucléaire ne se relève toujours pas de la catastrophe qui a frappé la centrale de Fukushima en 2011 et fait les frais des erreurs d’Orano (ex-Areva). Un coup dur pour le Niger, quatrième producteur mondial.
Philippe Knoche, directeur général du groupe nucléaire français Orano, s’est rendu au Niger fin septembre, où il a rencontré le président Mahamadou Issoufou, avant de partir visiter la mine d’uranium d’Arlit (à 240 kilomètres au nord d’Agadez). Il a déclaré à la télévision nigérienne : « Les marchés de l’uranium sont stables, nous avons fait pas mal d’efforts dans le monde. Nos concurrents canadiens ont également réduit leur production de manière significative (près de 20 %), et les prix de l’uranium ont pu se stabiliser. » Cette déclaration d’un optimisme des plus mesurés indique que la sortie du tunnel n’est toujours pas en vue…
Une mauvaise nouvelle pour le Niger, qui est le quatrième producteur mondial d’uranium et fournit un tiers de la production d’Orano. Depuis l’accident survenu à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en mars 2011, le cours de l’uranium est tombé de 70 à 20 dollars la livre, contre 135 en 2007. La raison...