L’hôtellerie, nouvelle mine d'or ?
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Publié le 4 avril 2019 à 14h18
De 2 000 à 3 000 hôtels à construire, soit environ 350 000 nouvelles chambres, c’est l’estimation vertigineuse des besoins du continent. Un potentiel convoité par les géants mondiaux du secteur. Mais aussi par les outsiders locaux.
Tout un symbole. Le mythique palace de Marrakech La Mamounia est à privatiser partiellement. Le gouvernement marocain envisage d’introduire à la Bourse de Casablanca de 5 à 10 % du capital du joyau de l’hôtellerie de luxe marocaine en 2019. Fierté des Marocains, le prestigieux établissement a été sacré, le 9 octobre, « meilleur hôtel au monde » et « meilleur hôtel en Afrique », dans le classement 2018 des 50 plus beaux palaces de la planète, établi par le magazine américain Condé Nast Traveler. Signe que le marché hôtelier africain suscite des convoitises, il ne s’agit pas, cette fois, de la cession d’un gisement minier ou de la privatisation d’un opérateur télécom. Qui mettra un pied dans le palace cinq étoiles, le plus ancien hôtel de Marrakech ? Les ténors mondiaux sont à l’affût d’opportunités en Afrique. L’année 2018 a été rythmée par les annonces d’investissements. Avec un pic, début octobre, lors du Forum africain des investissements hôteliers, à Nairobi (Kenya). Ibis...