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L’automobile veut changer de vitesse

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Publié le 5 novembre 2018 à 09h18
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Le Maroc et l’Afrique du Sud ont forgé une industrie tournée vers l’exportation et intégrée dans les flux mondiaux de production. Et le marché africain ? Pour le moment, c’est avant tout le royaume de l’occasion. Et des deux-roues…

Embouteillages monstres en Afrique. Volkswagen, Renault, Peugeot PSA, Hyundai, Toyota, Mahindra, BIAC et BYD… Tous les constructeurs et équipementiers automobiles se bousculent et se doublent pour occuper la pole position sur le marché africain. Le 27 juin dernier, à Kigali, le géant allemand Volkswagen sortait son premier véhicule, une Polo, de son usine d’assemblage fl ambant neuve au Rwanda, taillée pour produire 5 000 véhicules par an. Un investissement de 20 millions de dollars qui devrait fournir 1 000 emplois. « L’Afrique n’a pas besoin d’être un dépotoir pour les voitures de seconde main ou d’occasion. À long terme, vous fi nissez de toute façon par payer un prix plus élevé si vous payez une voiture d’occasion, alors pourquoi ne pas payer un véhicule neuf ? », a insisté le président de la République Paul Kagamé, présent à l’inauguration.
Un mois plus tôt, c’était au constructeur automobile indien Mahindra de lancer sa première unité d’assemblage de 2 500 pick-up en Afrique...
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