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ÉCOTRAFIC

L’AFRIQUE EN PREMIERE LIGNE

Par yousbenk
Publié le 5 août 2014 à 14h05
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Avec plus de 200 milliards de dollars générés chaque année selon Interpol, le fléau du commerce illégal d’espèces sauvages est devenu une véritable industrie. Si l’on retient une approche plus globale, ce que les experts désignent par crime environnemental comprend divers types de pillages – bois, ressources halieutiques ou minières – et d’autres atteintes à l’environnement (décharges illicites, etc.). Les grandes régions tropicales et équatoriales sont les cibles de toutes les convoitises. L’Afrique en particulier est en train de se vider de ses richesses avec des conséquences terribles : pertes de revenus de dizaines de milliards de dollars, saccage de l’environnement, et parallèlement, la condamnation de l’espoir d’un développement durable.La liste des espèces dont la disparition semble programmée à brève échéance s’allonge chaque jour. Et le nouveau symbole de cette aberration est le pangolin. Ce fourmilier est une sorte de tatou dont les écailles, très recherchées dans la pharmacopée asiatique, ont la réputation d’accroître la virilité masculine et de guérir diverses maladies (cancer, asthme…). Le 9 juillet dernier, les douaniers français en saisissent pas moins de 250 kg. Un mois auparavant, leurs homologues de Hongkong en découvraient quelque trois tonnes dans un container. Ce pseudo-aphrodisiaque peut se monnayer jusqu’à 1...

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