Aller au contenu principal
Moyen-Orient

Iran?: le réveil contrarié

Par Sylvie A. Briand
Publié le 2 octobre 2017 à 15h17
Share

Moyen-Orient. Avec la levée partielle des sanctions internationales, la croissance est timidement de retour.  On est pourtant loin d’assister à la ruée escomptée des investisseurs. Entre lourdes pesanteurs internes, hostilité saoudienne et manœuvres de la maison Trump, de nombreux obstacles freinent l’essor du géant chiite.

On l’attend, on l’espère, on le redoute, on n’en finit plus d’annoncer le «?retour de l’Iran?» dans la foulée de la levée quasi triomphale d’une grande partie des sanctions en janvier?2016. Ne voulant pas rater le coche, dirigeants, diplomates et chefs d’entreprise originaires d’Europe, d’Asie ou d’Afrique se sont succédé à Téhéran, qui n’avait pas connu telle affluence depuis des lustres. Or, un an et demi plus tard, force est de constater que le grand boom économique tant attendu peine à se concrétiser, du fait notamment de la frilosité des investisseurs étrangers, peu rassurés par ce qui se passe… à Washington. L’Iran a pourtant de quoi faire saliver les investisseurs.

C’est un marché de près de 80?millions d’habitants, un pays regorgeant d’hydrocarbures, de minerais et de diplômés qualifiés, riche d’un patrimoine culturel pouvant attirer des touristes du monde entier. Après avoir traversé la révolution islamique de 1979, qui l’a isolé sur la scène internationale, une...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article