Il est grand temps d’offrir un cadre légal à l’entrepreneuriat social
Par Lilia Hachem Naas.
Des petites coopératives aux sociétés d’insertion en passant par les mutuelles, elles sont en général définies par plusieurs critères dont la libre adhésion, la gestion participative, le profit limité, l’utilité collective et l’utilisation de financement public-privé. Ce type d’acteurs génère, selon les statistiques 2014 de l’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD), quelque 6,9 millions d’emplois dans le monde, 1,1 million rien qu’au sein de l’Union européenne.
Plus récemment, ce modèle a aussi fait ses preuves sur le continent mais également en Asie centrale et en Amérique latine. Dans un contexte de précarisation, d’accroissement des inégalités et d’urbanisation rapide, les entreprises sociales...