Essakane : Etablir le contact avec les communautés locales
Afrique Magazine : Comment jugez-vous les rapports d’Essakane SA avec les populations de la région d’Essakane ?
Langis St-Pierre : Un gros travail a été réalisé au début du projet pour établir la communication avec les communautés locales. Nous organisons une réunion une fois par mois pour rencontrer les principaux intervenants et savoir où l’on en est, notamment vis-à-vis de l’application d’un protocole signé avec les représentants d’Orezone (société d’exploration canadienne, ndlr) au début du projet. Un département d’une vingtaine de personnes gère ces relations. Celles-ci vont établir le contact sur le terrain, dans les villages et à Essakane, qui dépend de la commune de Gorom-Gorom. En terme de développement durable, sans prétention, Essakane SA est le minier qui en a fait le plus au Burkina. Tout n’est pas parfait, mais notre travail a été reconnu par le gouvernement. Cela va demeurer un défi constant dans les années à venir, mais notre volonté est de préserver une bonne entente avec les communautés.
Que stipulait le protocole signé par Orezone ?
Le principal élément concernait le processus de relocalisation des populations « impactées » par l’arrivée de la mine, dont les villages de Pétabarabé Seno, de Petabarebé Oudalan, de Marganta et...