Aller au contenu principal

DSN : « Nous sommes en démocatie. Le peuple décide »

Par Michael.AYORINDE
Publié le 4 novembre 2011 à 13h35
Share

À Brazzaville, fin septembre. La capitale congolaise est calme, studieuse. Elle vit à l’heure des grands travaux tant attendus et qui commencent à marquer le paysage. On est loin, loin des années de guerre civile. On parle routes, énergie, adduction d’eau, fibre optique. On se réjouit du nouvel aéroport futuriste et des nouveaux bâtiments high-tech inaugurés les uns après les autres. Les soirs, on déambule en toute quiétude dans les rues, avec dit-on, un taux d’insécurité proche de zéro. Ce n’est pas encore l’euphorie, mais il y a quelque chose de réellement en reconstruction, économique, politique, dans les âmes aussi. Dans les quartiers, on attend pourtant la redistribution que l’on juge lente à venir, dans un Congo qui peut s’enorgueillir cette année d’avoir obtenu un taux de croissance à deux chiffres. Pour les couches populaires, la vie au quotidien reste chère et les avancées sociales insuffisantes. C’est pour parler d’abord de tous ses sujets, de ce Congo qu’il dirige depuis vingt-sept ans (de 1979 à 1992 et depuis 1997), que le président Denis Sassou N’Guesso nous a reçus en fin de journée dans sa villa du Plateau, en bord de fleuve. Élégant, décontracté, habitué de l’exercice, tour à tour enjoué...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article