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CÔTE D’IVOIRE : DU PROGRÈS POUR TOUS

Par zlimam, sqdsqdsq
Publié le 16 janvier 2018 à 14h39
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L ’année 2017 avait commencé sous des auspices particulièrement rudes : mutineries et crise de l’institution militaire, contestation sociale, chute des cours du cacao. Pour le nouveau Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, ce fut un véritable baptême du feu… Une année difficile qui se sera pourtant conclue par un symbole fort : la tenue à Abidjan du grand sommet UA-UE avec plus de 80 délégations. Malgré la défaillance du secteur cacao, la Côte d’Ivoire a, par ailleurs, maintenu son rythme de croissance, soutenue par ses partenaires et bailleurs de fonds. Six ans après l’arrivée d’Alassane Dramane Ouattara au palais du Plateau, la Côte d’Ivoire reste « en marche ».
Pour le président et son équipe, 2018 s’annonce donc comme une année de consolidation et d’action gouvernementale. Il y a un mandat à accomplir, un programme à tenir, il faut accentuer les réformes, maintenir le cap, chercher les investissements, les investisseurs, les projets… L’émergence, l’entreprise, l’initiative, la formation des jeunes, la croissance restent au centre du projet. Mais, du côté du Palais présidentiel, comme à la Primature, on est tout à fait conscient que les chiffres macro doivent se traduire par une amélioration sensible des conditions de vie des Ivoiriens, s’accompagner d’une meilleure redistribution des richesses et des revenus. Conscients de l’enjeu : le progrès doit aussi sortir d’Abidjan, toucher les périphéries, les autres villes et les campagnes, la Côte d’Ivoire de l’intérieur. Cette exigence de développement économique mieux équilibré recoupe les réalités politiques. L’élection présidentielle est prévue pour 2020, dans trois ans. Évidemment, le scrutin mobilise déjà les commentaires, les énergies, les appétits. La succession supposée d’ADO génère des ambitions, y compris au sein de son propre camp. L’alliance RDR/PDCI s’annonce complexe à maintenir. Tout le monde peut y aller, chacun peut prétendre à être élu ! Le président aussi, même si lui-même semble en avoir exclu l’hypothèse. Soucieux de réussir, de contrôler l’agenda, se laissant certainement encore plusieurs mois avant de fixer son propre cap, ADO, en tous les cas, est bien décidé à présider, à gouverner. Et à imprimer sa marque sur l’après, sur la suite.
Il faudra donc faire de la politique, maintenir les alliances, les équilibres entre les uns et les autres, préparer en amont la montée vers les élections, en espérant que tous les ambitieux joueront le jeu des (jeunes) institutions de la République. 2018, année décisive !