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Un rapport du cabinet Deloitte évalue à plus de 2400 le nombre d’entreprises africaines œuvrant déjà dans ce domaine. SHUTTERSTOCK AI GENERATOR/SHUTTERSTOCK
Un rapport du cabinet Deloitte évalue à plus de 2400 le nombre d’entreprises africaines œuvrant déjà dans ce domaine. SHUTTERSTOCK AI GENERATOR/SHUTTERSTOCK
Digital

L’Afrique se prépare à la révolution de l’IA

Par Cédric Gouverneur
Publié le 14 mars 2025 à 12h00
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Paris en février, Kigali en avril: les sommets se succèdent autour des enjeux, mais aussi des risques, de l’intelligence artificielle. Entrepreneurs et responsables africains évaluent les atouts et les faiblesses du continent devant ce bouleversement.

Au Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), qui se tenait les 10 et 11 février derniers à Paris, l’Afrique était bien présente. Parmi les 58 signataires de l’engagement international pour «une IA ouverte, inclusive et éthique» figurent sept pays du continent (Afrique du Sud, Djibouti, Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda et Sénégal), ainsi que la Commission de l’Union africaine (CUA). À leurs côtés, l’UE, la Chine et l’Inde, qui coprésidait ce sommet avec la France, mais pas les États-Unis ni le Royaume-Uni, le vice-président américain J. D. Vance vitupérant contre «une régulation excessive»…

Les enjeux de l’IA sur le continent seront au cœur du prochain Sommet mondial sur l’IA les 3 et 4 avril prochains à Kigali (Rwanda). L’association Smart Africa, qui, à l’initiative du Rwanda, rassemble une quarantaine d’États africains dans le but de promouvoir les technologies, y inaugurera son Conseil africain de l’IA, composé de responsables politiques et d’acteurs du secteur. «L’Afrique, dont la croissance est la plus rapide au monde, devrait bénéficier...

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