Ce numéro que vous avez entre les mains est très particulier. Il est daté décembre 2023-janvier 2024, il porte les numéros 447-448, et il marque le 40e anniversaire de notre publication. 40 ans! 448 numéros! Dans le monde de la presse d’aujourd’hui, renversé par les changements technologiques, l’émergence rapide, et la conquête de l’espace par le Web et les réseaux sociaux, marqué par l’attrition progressive des publications « papier ».
Tradition oblige, chacun se prépare à fêter la fin de l’année et le passage à la nouvelle. Par un repas familial, au minimum, pour tout le monde, voire une messe et des cadeaux de Noël pour d’autres. C’est censé être un moment de joie, de partage. D’espoir, aussi, avec son lot de vœux et de bonnes résolutions pour le Nouvel An. Nous avons ici souvent souhaité, à cette période, plein de bonnes choses pour tous, pour l’Afrique, pour le monde.
Nous sommes au Nigeria. Et c’est la plus grande ville d’Afrique subsaharienne. Une mégalopole de près de 20 millions d’habitants et qui devrait en compter 40 millions à l’horizon 2050… Un concentré d’Afrique LAGOS pure, avec les ambitions, la dureté, les milliards, les bidonvilles, les équilibres ethniques, la compétition, le dynamisme, et une incroyable industrie de la culture. Et du show-biz. Welcome to Eko !
Une chevelure bouclée qui tombe sur une peau sombre, des yeux rieurs et l’accent sud-américain qui roule entre deux grands sourires, elle est celle qui incarne la Vénus noire, dans le nouveau film d’Abdellatif Kechiche qui crée actuellement tout un buzz : Yahima Torres n’a appris le français qu’en arrivant à Paris, en 2003.
Depuis trois ans, l’Autorité d’investissement de Ras al Khaimah (Rakia) fait connaître ce petit émirat, l’un des sept qui composent les Emirats arabes unis (EAU), aux investisseurs étrangers. C’est dans cette optique qu’elle vient d’ouvrir un bureau de représentation à Paris. L’Autorité attire les investissements à Ras el Khaimah, mais elle n’hésite pas, de son côté, à s’investir à l’étranger, notamment en République démocratique du Congo. Interview de son président, le Dr Khater Massaad. Egalement conseiller du Prince héritier, il a été honoré en 2007 du titre de personnalité de l’année par FDI (Foreign direct investment) Magazine -- groupe Financial Times -- pour son travail à la tête de Rakia.
Nous sommes au Nigeria. Et c’est la plus grande ville d’Afrique subsaharienne. Une mégalopole de près de 20 millions d’habitants et qui devrait en compter 40 millions à l’horizon 2050… Un concentré d’Afrique LAGOS pure, avec les ambitions, la dureté, les milliards, les bidonvilles, les équilibres ethniques, la compétition, le dynamisme, et une incroyable industrie de la culture. Et du show-biz. Welcome to Eko !
Le journaliste Haïtien présente les éditions matinales sur France 24 le week-end. Défenseur d’une information citoyenne, il a été contraint à fuir son pays en 2001. Une expérience douloureuse qu’il a racontée dans son livre, Exil au Crépuscule, en 2012.
Le journaliste Haïtien présente les éditions matinales sur France 24 le week-end. Défenseur d’une information citoyenne, il a été contraint à fuir son pays en 2001. Une expérience douloureuse qu’il a racontée dans son livre, Exil au Crépuscule, en 2012.
Son premier roman, La Petite Dernière, a bousculé la rentrée littéraire. Interview avec une jeune prodige de la littérature française qui fait de sa culture algérienne une force créative.
Il aura caché sa maladie jusqu’au bout. Décédé d’un cancer à 43 ans le 28 août, Chadwick Boseman avait notamment incarné le roi du Wakanda dans Black Panther. L’acteur avait récemment dénoncé l’impact du Covid-19 sur les Afro-Américains et affiché son soutien à Kamala Harris, la colistière de Joe Biden.
LA CHANTEUSE-AUTEURE-COMPOSITRICE, qui a appris à faire de la singularité de son timbre une force, revient avec un album plus intime, Délivrance.Enfant, sa belle voix grave, éraillée, ce timbre rare se distingue lorsqu’on lui fait chanter à l’école des musiques arabo-andalouses comme le malouf. « Mon grain n’était pas commun ni valorisé. On me faisait sans cesse remarquer qu’il ne collait pas avec mon physique. » confie Nawel Ben Kraïem. Née en 1988, elle grandit à Denden, dans la banlieue de Tunis. Sa mère française et son père tunisien la prénomment Nawel en hommage à l’écrivaine féministe égyptienne Nawal el-Saadawi. Militants communistes, ils lui inculquent une conscience aiguë des inégalités sociales, des revendications de justice.
En pirogue, sur un dourouni, ces petits bus verts, moyen de transport populaire, ou encore en taxi, un fauteuil de cinéma, tout de velours rouge, est transporté à travers le Mali. Au Soudan Ciné, en plein cœur de Bamako, une spectatrice l’attend. Elle seule pourra assister à la projection, faute d’autres fauteuils. Ce joli court-métrage poétique de la réalisatrice Marion Stalens a été projeté au Soudan Ciné, fermé depuis 15 ans mais ouvert exceptionnellement ce 1er novembre, pour illustrer la démarche de l’association « Des cinémas pour l’Afrique » : restaurer les salles de cinéma du continent.
Le 5e sommet africain des collectivités d’Afrique (« Africités ») vient de s’achever à Marrakech. Organisé tous les trois ans depuis 1998, cet événement a pour but de promouvoir la décentralisation, encore peu effective sur le continent. Les discussions ont porté sur l’accroissement des pouvoirs et des ressources des collectivités, les moyens d’améliorer leurs ressources budgétaires propres et de créer de la richesse localement. Depuis le sommet Africités 4, organisé à Nairobi en 2006, une catégorie d’autorités qui voudrait prendre le train de la décentralisation en marche s’est ajoutée à celle des maires, présidents de conseils régionaux ou élus départementaux : celle des chefs traditionnels. Trois d’entre eux étaient invités à s’exprimer sur le thème du sommet : « Réponse des collectivités locales à la crise ».
Lisez l’intégralité du carnet de voyage de Venance Konan publié dans notre numéro d’octobre : 2000 kilomètres « d'ivoiritude »... Du Nord au Sud, d'Est en Ouest… Notre reporter a sillonné une nation appauvrie, désabusée, dans l'attente d'un changement hypothétique. Une nation dont les préoccupations sont loin des jeux d'appareils d'Abidjan, et qui pourtant ne perd jamais son sens de la dérision et de l'humour...
Les tirailleurs « sénégalais » – en réalité originaires de différents pays d’Afrique – et leurs compagnons d’armes du Maghreb ont payé un lourd tribut aux deux guerres mondiales. En retour, ces soldats ont connu discriminations, inégalités des soldes, gel des retraites, et absence de commémorations de leur sacrifice avant le XXIe siècle.
Résilience, profondeur de l’histoire, innovation, métissage, laïcité, pouvoir au féminin, softpower culturel, leadership… Voici les pistes du futur pour un continent émergent. Et le débat est ouvert.
Ils sont à peine quelques-uns à dépasser le cap du milliard. Un seul est entré dans le top 100 mondial. Mais leur nombre augmente régulièrement. (On compte déjà plus de 7 000 multimillionnaires…) Et ils incarnent, à leur manière, les forces et les limites de l’Afrique entrepreneuriale.
Elle captive, effraie et magnétise : cette mégalopole tentaculaire porte en elle d’intenses énergies créatrices. Une ville fascinante qui mérite le détour… à condition de ne pas s’y perdre